41 % des européens prêts à acheter une voiture électrique
Autodeclics
Posté le: 16 décembre 2011
La voiture électrique séduit, surtout au niveau européen. En France, l'envie est un peu moins forte, mais 23% des conducteurs manifestent leur envie de rouler en mode zéro émission.
Quand on demande aux européens ce qu'ils préfèrent dans le véhicule électrique, ils sont 73 % à penser à priorité à l'absence de bruit, qui est perçue comme un atout incontestable. Il y a aussi le budget : 64 % des personnes interrogées pensent qu’avec le véhicule électrique, il sera possible de faire des économies à l’usage.
Autre enseignement : 84% des Européens interrogés (75 % des Français) considèrent que le véhicule électrique est la meilleure solution d’avenir pour protéger l’environnement. Même avec de l’électricité d’origine nucléaire, l’utilisation d’un véhicule électrique est, à leurs yeux, d’un point de vue environnemental, préférable à celle d’un véhicule thermique pour 60% d’entre eux. Cependant, 52 % des Européens (54 % des Français) pensent que la remise en cause du nucléaire pourrait hypothéquer l’avenir du véhicule électrique.
Parmi les freins à lever, deux problèmes sont clairement identifiés : le prix et l'autonomie. 49 % des Européens interrogés (57 % des Français) n’envisagent aucun effort financier pour acquérir un véhicule électrique. Et seulement 1/3 d’entre eux se déclarent prêts à payer ce type de véhicule jusqu’à 10 % plus cher que son équivalent thermique. Quant à l’idée de la location de la batterie, elle ne rencontre toujours pas de succès : seuls 37% des Européens envisagent une telle solution. L’autonomie des batteries est un autre point problématique : 82 % des Européens (77 % des Français) font moins de 100 km par jour et pourtant, 55 % d’entre eux (71 % des Français) n’envisagent pas l’achat d’un véhicule ayant une autonomie inférieure à 250 km.
Les sondés souhaitent par ailleurs la mise en place rapide de bornes de recharge sur la voie publique (90 % des Européens) et considèrent, pour 71 % d’entre eux, que les pouvoirs publics n’aident pas suffisamment la filière.
Par Laurent Meillaud