Le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi, a donné le coup d’envoi des travaux visant à remettre à neuf la voirie urbaine d’Abengourou. Un chantier de 2,5 milliards de FCFA, financé par la Banque Mondiale, via le Projet de renaissance des infrastructures urbaines (PRICI).
Sur un itinéraire total de 4,6km de routes urbaines qui « seront traités et bitumés », le projet comprend également la réalisation d’ouvrages de drainage et de signalisation routière dans un délai de 8 mois. C’est l’entreprise Omni Travaux qui est chargée de l’exécution de ces travaux intervenant comme un remède aux maux dont souffrent les voies de circulation dans l’Indénié-Djuablin.
A titre indicatif, « sur 150 km de voirie, seulement 12km sont bitumés », selon le maire Amoikon Kouakou Banga. Pis, « depuis 1995, aucune action de mise à niveau n’a été entreprise ». Dès lors, il conclu pour dire que « Abengourou est malade ». Le président du Conseil régional, Pascal Abinan Kouakou, a indiqué pour sa part, « qu’on n’a que des souvenirs de bitume à Abengourou ». C’est pourquoi, tous les deux se réjouissent de l’avènement du projet de la Banque Mondiale dans la commune, avant de plaider pour son extension dans d’autres localités de la région, notamment, Niablé, Béttié…
Le Coordonnateur du PRICI, Dimba Pierre, a résumé que le mauvais état des routes, « mettait à mal les activités économiques de la ville ».
Le PRICI est conjointement financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale à concurrence de 50 milliards de FCFA par chacune des parties et a pour objectif principal de transformer les grandes villes de l’intérieur du pays, en de véritables pôles de développement pour attirer les investisseurs et retenir les populations comme l’a rappelé le ministre Achi.
Mathias KOUAME