Les premières cameras de surveillance sont visibles dans les rues d’Abidjan. Le ministre de la sécurité, Hamed Bakayoko, avait annoncé ce dispositif de vidéosurveillance pour prévenir les actes de banditisme et éradiquer l’insécurité.
Au Plateau, centre administratif et des affaires, ces cameras situées en hauteur jettent un regard panoramique sur le boulevard de la République, tout comme sur le boulevard Latrille, à Cocody-Angré. A Yamoussoukro, la capitale politique également, les cameras font leur apparition sur les routes.
Il s‘agit de caméras de haute définition permettant, par exemple, de lire une plaque minéralogique à plusieurs kilomètres de distance, selon une source sécuritaire. Avec ce système, les services de police ont des yeux sur ce qui se passe sur les principales artères de la capitale économique.
« A travers ce dispositif électronique, nous saurons qui fait quoi", avait annoncé en début d’année, M. Hamed Bakayoko, en prélude au déploiement des cameras et rassuré par les effets positifs sur la sécurité enregistrés ailleurs grâce à ce matériel.
L’autre atout du premier responsable de la sécurité est le Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), une unité des forces de sécurité dotée d’une salle de contrôle qui centralise les images captées par les cameras.
Bien plus qu’un moyen de lutte contre les actes de banditisme, le système de vidéosurveillance devrait permettre également de lire certains accidents de la route et, pourquoi pas, de sanctionner de mauvais conducteurs.
Célestin KOUADIO
c.kouadio@acturoutes.info