Aux Etats-Unis, Volkswagen a été épinglé pour avoir vendu près de 500.000 véhicules Diesel qui enfreignent les réglementations écologiques. Une très mauvaise nouvelle pour le groupe déjà affecté par le recul de ses ventes en Chine.
De quoi est accusé Volkswagen ?
Les autorités américaines accusent le constructeur d’avoir volontairement enfreint certaines réglementations antipollution. Aux Etats-Unis, 482 000 véhicules Diesel auraient été équipés d’un dispositif permettant de « tricher » lors des tests de mesures de la pollution en dissimulant les émissions réelles de gaz polluants.
Comment fonctionne la supercherie ?
Il s’agit d’un petit logiciel sophistiqué capable de détecter automatiquement à quel moment le véhicule est soumis à un test de mesure antipollution par les autorités. Dans ce cas, un mécanisme interne qui limite l’émission de gaz polluants est enclenché. Le véhicule peut ainsi passer sans encombre le test antipollution et recevoir un certificat de bonne conduite écologique.
Dès la fin du test, le mécanisme antipollution se désactive et le véhicule libère dans l’atmosphère davantage de gaz polluants, notamment du dioxyde d’azote, dans des quantités supérieures aux normes indiquées par Volkswagen.
Comment le scandale a-t-il été révélé ?
C’est l’agence environnementale américaine (EPA) qui a révélé ces informations en publiant un communiqué vendredi. Mais la supercherie aurait pu passer totalement inaperçue sans l’ONG l’International Council on Clean Transportation, qui a alerté des chercheurs de l’université de Virginie Occidentale. Après des tests indépendants, les scientifiques ont observé des écarts entre les émissions de gaz réelles et déclarées des voitures Volkswagen.