La compagnie ivoirienne Air Côte d’Ivoire a procédé samedi dernier, au lancement de son réseau domestique par un vol inaugural Abidjan-Korhogo-Abidjan. Deux autres vols inauguraux sont prévus le 20 novembre pour Bouaké et le 22 novembre pour San-Pédro. Les vols domestiques commerciaux démarrent, eux, le 24 novembre prochain.
Les deux bombardiers ’’Q400 NextGen’’ neufs que la compagnie Air Côte d’Ivoire a acquis il y a tout juste une semaine, ont assuré trois voyages pour convoyer les personnalités et la presse invitées à Korhogo, pour vivre l’événement.
L’arrivée de ces avions à la pointe de la technologie, qui viennent ainsi étoffer la flotte de la compagnie aérienne, a été vécue comme un rêve par les populations de la cité du Poro. L’accueil chaleureux au son du balafon et la présence massive des populations à l’aérodrome, en disaient long sur la soif de ces populations de revoir des avions d’une compagnie nationale, près de deux décennies après.
Le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République et maire de Korhogo, Amadou Gon Coulibaly, a rappelé que c’est en 1997 que la défunte Air Ivoire a cessé ses dessertes. Et depuis, plus rien. Cela fait donc 17 ans que les populations de Korhogo scrutent l’horizon, dans l’espoir de voir poindre et atterrir sur leur sol, un avion. Air Côte d’Ivoire vient de réaliser ce rêve. « A travers cette cérémonie, nous sommes en train de donner vie à un des symboles de l’émergence de notre pays... », a-t-il souligné.
Le ministre d’Etat, Amadaou Gon, a appelé tous les cadres, fils et filles des régions de Korhogo, du Thologo et de la Bagoué à s’approprier cette compagnie nationale. « Par sa ligne Abidjan-Korhogo, Air Côte d’Ivoire nous rapproche de nos parents. Par ses tarifs et la régularité de ses vols, elle nous enlève désormais tout excuse pour ne pas être auprès de nos parents et de nos populations. Korhogo est désormais à une heure d’Abidjan au lieu de 5 à 6 heures de route en voiture personnelle ou 8 heures en car, avec tous les risques que cela pourrait comporter. Cette compagnie nous appartient tous. C’est à nous de la faire vivre en empruntant ses vols domestiques le plus souvent possible », a-t-il recommandé à ses ’’frères’’ des régions sus-citées. ... suite de l'article sur L’Inter