PSA Peugeot Citroën a dévoilé lundi son nouveau plan stratégique, "Back in the race", qui doit lui permettre de restaurer sa rentabilité d'ici à à 2016.
"Avec ce plan Back in the race, j'ai pour ambition d'accélérer le redressement du groupe en canalisant tout le potentiel créatif des équipes pour que nous retrouvions rapidement le chemin de la rentabilité", explique le nouveau patron de PSA, Carlos Tavares, cité dans un communiqué.
PSA Peugeot Citroën vise un flux de trésorerie opérationnel cumulé de 2 milliards d'euros entre 2016 et 2018 et prévoit une marge opérationnelle de 2% pour sa division automobile d'ici 2018, puis de 5% lors du prochain plan à moyen terme, 2019-2023.
L'amélioration de la situation du numéro un français de l'automobile passera notamment par le renforcement de ses marques Peugeot et Citroën, ainsi que le développement de la gamme DS de Citroën, afin qu'elles ne se fassent plus concurrence et puissent vendre à un meilleur prix.
Le groupe compte aussi ramener le nombre de ses modèles à 26 d'ici 2020, afin d'"assurer une meilleure couverture de marché et une rentabilité renforcée en ciblant les segments les plus rentables".
PSA, qui va bientôt voir entrer à son capital l'Etat français et le constructeur automobile chinois Dongfeng, veut accélérer sa croissance en Chine et dans les pays d'Asie du Sud-Est.
Il confirme aussi vouloir redresser la situation en Amérique latine et la Russie, deux régions où il est présent mais où il perd de l'argent, "avec l'objectif d'être rentable dans les deux zones d'ici trois ans". L'Afrique et le bassin méditerranéen constituent aussi deux zones où le groupe compte se renforcer.
Pour mieux piloter son développement dans le monde, PSA va s'organiser en interne autour de six grandes régions.
Une autre de ses priorités est d'accélérer "la modernisation de ses usines", "tout en poursuivant la réduction des coûts et des stocks".
"Le groupe doit développer une véritable culture du résultat et une approche mondiale pour pouvoir accélérer son retour à la rentabilité", selon le communiqué. Il a encore essuyé en 2013 une perte nette de 2,3 milliards d'euros, après 5 milliards en 2012.