Le colonel Banhin Lejeune, membre du Comité national de lutte contre contrefaçon (CNLC), a attiré l’attention des usagers sur les dangers liés à l’utilisation des produits contrefaits tels que les pièces de véhicule. « Les fausses pièces de véhicule » sont de véritables menaces pour la sécurité des consommateurs. Ces produits ne respectent pas les règles de fabrication. Le but étant de tromper les usagers», a-t-il indiqué.
L’officier des douanes se prononçait lors d’échanges avec la presse initiés ce vendredi à Adjamé par la Conférence des medias contre le tabagisme, l’alcoolisme et la toxicomanie en Côte d’Ivoire (COMTATCI).
La rencontre avait pour thème: «le rôle de la presse dans la lutte antitabac» et «l’impact de la lutte contre la contrefaçon dans le quotidien des Ivoiriens, depuis la création d’un comité de suivi».
La contrefaçon de pièces automobiles touche particulièrement les pneumatiques, les composants du circuit électrique, les moteurs et les hydrocarbures. Dans tous les cas, ces éléments «imparfaits» peuvent entrainer des accidents sur la route.
Au-delà, la contrefaçon s’étend à tous les biens de consommation, des produits alimentaires aux médicaments vendus dans la capitale économique ivoirienne.
Pour mettre fin à cette pratique, il importe de «couper les sources d’approvisionnement de ces produits qui passent par les routes», recommande le colonel.
Aussi le CNLC mène-t-il des investigations sur les marchandises en circulation. Si la contrefaçon est «avérée», il « informe les services compétents (police, douanes, gendarmerie) à l’effet de saisir le chargement qui est ensuite conduit dans les services de douanes, de gendarmerie ou de police les plus proche.
Afin de mener à bien sa mission, le CNLC compte sur l’implication des hommes des medias. D’où les échanges avec les journalistes de ce jour.
Abdoulaye DIARRA
diarra@acturoutes.info