Par le péage, les usagers contribuent à l'entretien des voies routières. Ph. N'Guessan N.
C’est au Fonds d’entretien routier (FER) que revient la gestion de l’autoroute du nord entre Abidjan et Yamoussoukro qui passe bientôt dans un système à péage. Ainsi en a décidé le Conseil des ministres vendredi. Le Fonds va donc proposer des tarifs pour les usagers.
« Il s’agit de la concession d’un service public, en occurrence, le péage. Le FER va réfléchir et proposer dans quelques semaines des prix du péage », a expliqué le ministre Bruno Koné assurant que la circulation sur la voie sera des plus confortables.
La convention qu’a approuvée le gouvernement porte essentiellement sur la réhabilitation, l’exploitation et l’entretien des 210km de l’autoroute qui atteint désormais Yamoussoukro, selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné. La nouvelle section entre Singrobo et Yamoussoukro (87km) doit être livrée le 11 décembre prochain.
La section Abidjan-Singrobo (128km) est dans sa dernière phase d’un chantier de réhabilitation entamé depuis le 2 octobre et confié à quatre entreprises (Soroutbat-CI, Pfo, Colas, Nse) pour l’application d’une nouvelle couche de 5cm de bitume.
Tous ces investissements visent à offrir aux voyageurs une route harmonieuse permettant de joindre la capitale politique en moins de deux heures de sorte à amoindrir également les risques d’accidents. Mais la perfection a un coût. L’Etat a décidé de faire participer les usagers à l’entretien de la voie. D’où le principe du péage.
Le FER, soulignons-le, est chargé de la mobilisation des ressources affectées au financement du programme d'entretien routier national. Un fruit d’une reforme engagée en 2002 par le gouvernement ivoirien avec l’appui de la Banque Mondiale.
Célestin KOUADIO