Les occupants de ce car de transport au départ de Bouaké pour Abidjan, ne remercieront jamais assez un des passagers, une dame. Elle a alerté par ses cris de ce qu’une chaleur inhabituelle provenait du moteur de l’autocar, situé à l’arrière où elle était assise. Toute chose qui a obligé le machiniste à immobiliser, précipitamment l’engin, avant qu’il ne soit la proie des flammes, à l’approche de Yamoussoukro, a appris Acturoutes.
C’est du moins le constat que le conducteur fera lorsqu’il va ouvrir le capot arrière. Il tentera courageusement de faire usage de l’extincteur, en vain. Le feu avait pris déjà gagné du terrain. Un court-circuit serait à l’origine des faits.
C’était jeudi dernier, précisément à 2km du corridor nord de la capitale politique, peu avant le village de Sakiaré, en provenance de Bouaké.
On ne dénombre heureusement aucune perte en vie humaine. Seulement quelques blessés légers dus à la panique qui s’est emparée des passagers pour quitter l’engin après son arrêt précipité, rapporte notre source.
Côté bilan matériel, outre le car qui est totalement calciné, avant même l’arrivée des pompiers et forces de l’ordre, il faut noter que certains passagers n’ont pu retirer les bagages à temps.
Il s’agit essentiellement de vêtements, de vivriers…Une étudiante dont les diplômes seraient restés dans les flammes était sans voix.
En outre, ajoutons que le trafic a été momentanément interrompu sur cette voie internationale du fait du danger que représentait l’engin en feu pour les autres usagers, avant de reprendre, bien plus tard.