L’axe Bouna-Kong, passant part Téhini (232km), au Nord-est de la Côte d’Ivoire s’est mué, au fil des années, en un véritable cauchemar pour les usagers qui le pratique, rapporte une correspondance particulière. Le tronçon en terre est parsemé de nombreuses zones de dégradation.
C’est surtout en saison pluvieuse que ce constat est le plus édifiant sur cette voie pourtant en bon état dans les années 96.
Aux clichés de séries de nids de poule qui d’ordinaire, y foisonnent, viennent s’ajouter, en périodes de pluie, la présence d’importantes retenues d’eau, de la boue.
Il y a aussi le fait que, la route est coupée par des cours d’eau, par endroits. Conséquence, à moto ou en voiture, les usagers ne sont pas à l’abri de scènes d’envasement.
Toute la voie est certes impraticable, mais, c’est la section, 60km après Téhini, en direction de Kong qui est la plus dégradée, a-t-on appris.
Difficile dans ces conditions de pouvoir normalement évacuer les productions d’igname, d’anacarde, de maïs, de sorgho et de mil, essentiellement cultivés dans les régions traversées par le tronçon.
L’enclavement progressif dû au mauvais état de la route a également une incidence certaine sur le rendement des fonctionnaires et élèves ainsi que la qualité des infrastructures sanitaires, etc de ces zones.
A défaut d’un projet de bitumage dans l’immédiat, sûr que les populations caressent le rêve de bénéficier d’autres actions d’entretien à l’instar des travaux de reprofilage lourd engagé en 2007.
Mathias KOUAME
m.kouame@acturoutes.info