S.O.S pour la ville de Bouaflé (Centre-ouest) et ses environs à cause du débordement du fleuve Bandama. En plus des nombreux dégâts déjà enregistrés, la menace de voir la route menant à Daloa être coupée est réelle, rapportent plusieurs correspondances particulières, ce vendredi.
La veille, le niveau du cours d’eau était à «environ 1 m» de la base des (ancien et du nouveau) ponts bâtis sur le Bandama, à la sortie de la ville, en direction de Daloa, selon l’une des sources jointes par Acturoutes.
Dans la même zone, le parking de la représentation locale de la Solibra était sous les eaux. L’inondation de la route non bitumée conduisant à Sinfra située en face de la brasserie laisse croire que l’usine a totalement été touchée par l’avancée des eaux.
Aussi, des habitants des quartiers Millionnaire (côté Zuénoula), de Camp garde et Solibra ont été obligés pour la plupart de trouver refuge auprès de connaissances moins exposées à la furia du Bandama.
Les locaux de l’ancien commissariat, le centre culturel ont été aménagés pour accueillir d’autres déplacés.
Un comité de crise présidé par le préfet du département, Beudje Djoman Mathias a été mis en place. Une réunion d’information et de sensibilisation a été organisée à la préfecture, en présence de la chefferie traditionnelle, des chefs de communautés, des ONG, des associations de jeunes et de femmes, annonce le Conseil régional via les réseaux sociaux. Officiellement, plus de 700 personnes sont touchées par cette catastrophe inattendue.
Outre Bouaflé, d’autres localités ivoiriennes sont également sous la menace de la crue de plusieurs cours d’eau. Il s’agit notamment, de M’Bahiakro difficilement joignables par la route, en provenance de Bouaké. En cause, le débordement du N’Zi.
Ce phénomène selon plusieurs sources, est lié aux périodes de fortes pluies et d’inondations observées dans les pays voisins du Nord, notamment le Mali et le Burkina Faso où la plupart des cours d’eau traversant la Côte d’Ivoire y prennent leur source.
Mathias KOUAME
m.kouame@acturoutes.info