Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou, a procédé, vendredi, à l’inauguration de l’ouvrage qui désenclave huit villages.
En inaugurant, vendredi, le pont métallique de N’Dênou, un village de la sous-préfecture de Bouaké, Dr Amedé Kouakou, ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, vient de désenclaver huit villages.
On comprend, dès lors, la joie immense qui a animé la population à l’inauguration de cet ouvrage qui a été co-financé par la France, à travers l’Agence française de développement(Afd) et la Côte d’Ivoire à hauteur de 777 millions de F Cfa.
Le ministre a rappelé que la construction de ce pont métallique est le fruit de longues discussions entre les deux pays susmentionnés. Il a souligné que ce pont métallique fait partie d’un ensemble de 11 ponts de ce type qui seront construits dans 11 départements de la Côte d’Ivoire, pour un coût global de 14 milliards de F Cfa.
«L’ouvrage de N’Dênou, long d’environ 34 mètres, contribuera, de manière certaine, à l’atteinte des objectifs du gouvernement dans le cadre de la politique générale d’entretien des routes pour favoriser le développement des activités économiques», a-t-il soutenu.
Pour l’émissaire du gouvernement, l’inauguration de cet ouvrage est le signe que l’État ivoirien poursuit son vaste programme de modernisation de ses infrastructures routières. «C’est le 8e pont que le Président de la République, Alassane Ouattara, met à la disposition de nos populations », s’est-il réjoui.
SEM. Gilles Huberson, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, dira que la construction de l’ouvrage est la manifestation de la bonne coopération entre la Côte d’Ivoire et la France. Il a réaffirmé toute la joie de son pays d’avoir participé à la mise en œuvre des grands projets initiés par le Président de la République.
Auparavant, Martin Kouadio, député de la sous-préfecture de Bouaké, a traduit à la France et aux autorités ivoiriennes toute la reconnaissance de la population.
Il a saisi cette opportunité pour présenter des doléances qui vont de l’électrification des villages au reprofilage des voies, en passant par la construction d’écoles.
Charles Kazony