Le Premier Ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a échangé avec les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Projet de mobilité dans la ville de Ouagadougou, ce mardi 21 mai 2019. Ce projet est dans sa phase décisive car les études techniques sont achevées et il ne reste que le déblocage des fonds pour le démarrage des travaux. Après le plaidoyer de ces acteurs, le Chef du Gouvernement a donné son quitus pour son financement. D’ici mars ou mai 2020, les usagers de la capitale burkinabè verront les premières retombées de ce projet.
Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a inscrit le sujet de la mobilité urbaine à Ouagadougou parmi les 3 programmes prioritaires du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). Pour faire face à cette problématique majeure de mobilité que connaît la capitale du Burkina Faso, et à l’enjeu de réduction de l’empreinte carbone qui en découle, le Gouvernement burkinabè, à travers le Groupe de travail sur la Mobilité urbaine au Burkina-Faso, a signé avec le groupe RATP et le groupe SCANIA, un protocole de coopération en vue de la mise en œuvre du projet de modernisation du transport public urbain de la capitale burkinabè.
L’objectif de ce plan ambitieux est, sur la période 2018-2020, de densifier le réseau de transport collectif de Ouagadougou en déployant 550 véhicules neufs sur les lignes de bus actuelles et futures de la SOTRACO, puis de développer le futur réseau hiérarchisé multimodal qui s’appuiera sur 4 lignes structurantes de Bus à Haut Niveau de Service.
Les études techniques achevées, les acteurs impliqués dans ce projet ont eu, ce mardi 21 mai 2019, l’accord du Premier Ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, pour le déblocage des financements.
Selon le Ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière, Vincent Timbindi DABILGOU, « ce projet est très bon, dans le sens où il apporte une plus-value environnementale, en terme de durabilité pour la ville de Ouagadougou ».Après l’accord donné par le Chef du Gouvernement, le ministre DABILGOU a laissé entendre que ce projet sera mis en œuvre le plus rapidement possible. « Nous pensons qu’en mars ou mai 2020, nous allons avoir les retombées positives de ce projet parce que, les premiers bus vont circuler à Ouagadougou dans le cadre de ce projet », a-t-il fait savoir. Pour la représentante de la Coopération suédoise, Mia RIMBY, il y a plusieurs raisons à l’engagement du Gouvernement suédois dans ce projet qui voit l’implication de quatre agences étatiques suédoises.
Et Mme RIMBY d’expliquer : « Le Gouvernement suédois est très engagé dans le développement durable du Burkina Faso. C’est le cas de la sécurité routière où il compte apporter des solutions pour la mobilité urbaine en faveur des populations de Ouagadougou, notamment des enfants, des élèves, des étudiants, des travailleurs, en un mot des usagers de la route. Cela va non seulement améliorer la sécurité routière mais également le développement économique de la ville de Ouagadougou. Cela va beaucoup solutionner des problématiques liées à l’urbanisation. Il y aussi une composante environnementale à ce projet ».
Le Maire de Ouagadougou, Armand Pierre BEOUINDE, a précisé que ce projet apporte une solution de développement durable pour la mobilité urbaine de sa commune. « Il ne faut pas voir le projet en terme simplement de bus. C’est une solution globale qui viendra donner des réponses au problème de la mobilité de Ouagadougou.
Vous savez qu’avec l’actualité, il y a un problème de circulation et de règlementation dans notre ville. Tout cela est dû au fait que la mobilité est mise à mal dans la ville de Ouagadougou. Nous pensons que l’une des meilleures solutions c’est de permettre aux bus d’être compétitifs. Pour cela, il ne s’agit pas seulement d’acheter des bus mais il faut pouvoir les exploiter pour qu’ils puissent répondre aux besoins des populations surtout dans sa frange la plus jeune », a-t-il expliqué.
Source : Premier Ministère du Burkina Faso