Carrefour Riviera II: les véhicules ont vraiment quitté le Bd Mitterrand

Le trafic a effectivement quitté l’axe central du boulevard Mitterrand  et a basculé sur les contre-allées créées au carrefour de la Riviera 2 afin de permettre le début des travaux  de la partie souterraine de l’échangeur en construction, comme l’avait préalablement annoncé le Coordonnateur du Programme d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR), Pierre Demba.

Une nouvelle configuration constatée par Acturoutes. Ce mardi, les ouvriers donnaient les premiers coups de pioche pour creuser la tranchée devant servir de tunnel pour l’échangeur. 

« Nous irons à une profondeur de 7m », a confié l’un des travailleurs à l’œuvre. La construction de la partie souterraine durera deux mois, selon le PUIUR. La livraison de l’échangeur étant prévue pour début 2014.

Hormis l’important ralentissement observé sur la voie de contournement du chantier, peu après la pharmacie Saint-Ange,  pour les usagers, venant d’Attoban et de Bonoumin, en direction du boulevard Mitterrand, on notera que de manière générale, les automobilistes se sont visiblement adaptés  à cette mutation, au vu de la relative fluidité sur les autres voies.

Ils sont aidés en cela par des agents régulateurs (policiers et civils), très présents  et dont les actions, comme à l’accoutumée, ont aidé automobilistes et piétons à franchir la zone de chantier.

Des blocs de béton disposés le long des voies tracées pour contourner la partie centrale du carrefour de la Riviera 2, anéantissent les risques de voir des conducteurs s’aventurer dans la zone où vont être concentrés les travaux.

Sur tous les compartiments du chantier ouvriers et engins donnaient une animation particulière s. Autour d’un important creux, à l’entrée du bureau du chantier, côté nord , on pouvait apercevoir une construction en béton, une pelleteuse près d'eux. 

Côté sud du carrefour, le boulevard Mitterrand a été fermée à l’aide de blocs de béton, dans le sens, école de police-Bingerville. Là aussi, on pouvait observer des va et vient des ouvriers ainsi que de camions.

Mathias KOUAME