29 personnes ont été tuées et au moins 130 blessées dans des attaques menées par «des hommes armés de couteaux», samedi soir dans la gare de Kunming, la capitale du Yunnan (Sud-ouest de la Chine), annoncé l'agence officielle Chine Nouvelle.
La police a abattu plusieurs des agresseurs dans la gare de Kunming et établi une vaste zone de sécurité autour des lieux des attaques, selon des messages postés sur Sina Weibo, équivalent chinois de Twitter, filmées par la chaîne de télévision locale K6. Des ambulances ont été dépêchées sur les lieux pour transporter les blessés dans des hôpitaux de la ville.
Selon Chine Nouvelle, Meng Jianzhu, haut responsable de la sécurité, est attendu sur les lieux des attaques. L'incident était «une violente attaque terroriste organisée et préméditée» menée par des «individus non-identifiés armés de couteaux», a indique l'agence officielle chinoise citant des responsables. La police a abattu un certain nombre des attaquants dans la gare, selon des messages postés sur Sina Weibo, équivalent chinois du compte Twitter, de la chaîne de télévision locale K6.
Yang Hanfei, une des victimes, blessé à la poitrine et au dos, a raconté à Chine Nouvelle qu'il était en train d'acheter un billet de train lorsque les agresseurs se sont approchés de lui et qu'il avait tenté de s'échapper dans la foule. «J'ai vu une personne venir droit sur moi avec un long couteau et j'ai pris la fuite avec d'autres personnes», a-t-il ajouté, précisant que plusieurs d'entre elles «étaient tombées sur le sol».
Ceux, qui ont échappé aux meurtriers, tentaient désespérément de retrouver leurs proches qu'ils avaient perdu de vue. «Je ne peux pas retrouver mon mari et son téléphone ne répond plus», a lancé Yang Ziqing à l'agence.
Des photos diffusées sur des réseaux sociaux montraient un sol maculé de sang et des équipes médicales qui s'affairaient au-dessus des blessés allongés à même le sol. L'authenticité de ces clichés n'a toutefois pas pu être vérifiée. De nombreuses personnes s'étaient rassemblées à l'extérieur de la gare parmi les policiers et le personnel médical, toujours selon des photos postées sur les réseaux sociaux.
C'est la première fois que le Yunnan est le théâtre d'attaques violentes de ce genre et on ignorait dans l'immédiat la motivation des agresseurs.
LeParisien.fr