Les wôrô-wôrôs et taxis de Cocody n’ont pas encore trouvé une place fixe pour charger. L’illustration, ils ont été délogés du Carrefour la vie, a constaté Acturoutes.
Non seulement l’espace est totalement libre, mais aussi la police veille au grain, histoire d’empêcher un retour de ces véhicules. Et comme pour dissuader d’éventuels contrevenants, un véhicule de la police était stationné ce lundi non loin de la route Bingerville-Abidjan. Seuls des rares vendeurs à la sauvette étaient perceptibles dans la périphérie.
Mais, selon des conducteurs, leur départ ne date pas de ce lundi. «Samedi dernier, la police est venue nous demander de quitter les lieux», a confié Jean Claude Agnero à Acturoutes. «C’est bien fait pour nous», a ajouté un chauffeur de la ligne Cocody-Port Bouët, sous le couvert de l’anonymat. La raison, commente-t-il, « des syndicats nous de l’argent chaque jour. Où va cet argent ? Ils ne font rien de bon avec».
S’ils n’ont plus accès au Carrefour la vie, les wôrô-wôrôs et taxis banalisés n’ont pas abandonné Cocody. Ils ont occupé un bas-fond sis en bordure de route, entre les feux tricolores du Carrefour la vie et le pont du lycée technique.
Ce nouveau site pose problème. D’une part, il n’est pas éclairé, d’autre part, il est très difficile pour les usagers d’y accéder. ¨Par ailleurs c’est un terrain est accidenté et glissant. «C’est risquant la nuit de rendre à cet nuit, mais comment faire pour retourner chez soi ? », s’interroge Mme Gnakalé Maïmouna, qui dit résider à Koumassi.
Abdoulaye DIARRA
diarra@acturoutes.info