Côte d'ivoire : Bus, gbaka, taxis... Il y a des puces dans les sièges !
Koaci.com
Posté le: 17 décembre 2012
Qu'on nous interdise le confort mais, pas le bien être et la santé. C'est la moindre des choses.
Parce qu'au constat ici à Abidjan, en matière de transport en commun, les ivoiriens évoluent dans de véritables bidons pleins (bus) ainsi que dans de boites de sardine (gbaka). On réussit tout de même à rattraper ensemble plusieurs tas de ferraille qu'on anime avec un moteur à fumée noire.
Dans l'ensemble si l’effort y est pour installer des sièges afin d'encaisser le maximum de clients, ce serait avec le concours des puces et des punaises; insectes parasites de l'homme.
Voici en effet l'une des principales difficultés liées au transport ici à Abidjan la capitale économique quand bus, mini-cars ''gbaka'' et taxis ont tous des sièges essentiellement truffés de puces. Ces sièges prolifèrent des insectes pathogènes pour l'homme en échange du titre de transport et de l'arrivée.
Les transporteurs sont toujours débordés par le 2/3 des populations tout aussi pressé de rejoindre leurs lieux de travail le matin et de regagner le gîte familial le soir au couché du soleil. Pour cela il y a sans cesse manque de prophylaxie dans ce secteur.
Et pourtant sans contrôle, ce sont différentes sortes de passagers qui se succèdent tout au long de la journée déposant aussi de milliers de déchets dans ces sièges. Les ''scarlatineux'' et les personnes atteintes de candidose parfois même vaginale. Sans oublier que la sueur ,l'humidité et la chaleur font aussi leurs effets.
A la fin, après de bonnes périodes d’incubation surtout entretenues par une absence et un manque d'entretien, naissent différentes espèces insectes nuisibles et pathogènes pour l'homme, notamment les passagers des transports en commun.
Et ce sont pour l'occasion des puces et des punaises. Ils se nourrissent de sang. Ils infestent les sièges dans les véhicules. Au cours du voyage, ces insectes injectent un liquide anesthésiant qui fait que la plupart de leurs victimes ne ressentent pas la piqûre sur le moment, mais après un certain temps, les personne qui ont été piquées remarquent la présence d'une morsure ou d'une enflure rougeâtre. Et elles commencent à ressentir une irritation ou une inflammation accompagnée de démangeaisons. Dans la suite, c'est un prurit isolé ou même généralisé chez le passager. On se ''gratte'' le dos, les joues et les fesses dans le taxis, bus et ''gbaka''. Ceci est parfois masqué par de simples gestes réflexes. Mais toujours est-il qu'on se ''gratte''.
Parfois à la descente ces puces et punaises restent accrocher dans les vêtements. Puis on les conduit à la maison.
Tel est ce cercle vicieux du contact passager-transport en commun dans la transmission de plusieurs maladies liées au manque d'hygiène dans les engins de transport en commun.
Et sur la question, les passagers Abidjanais sont plus ou moins informés sur le phénomène. Pour K. SORO '''' Quand je descends du taxi mes fesses me grattent sans cesse. Mais je me dis qie c'est la chaleur et le voyage.'''''. Pour Amy une commerçante à Adjamé forum '''' Jusqu'à présent j'ignore la cause. Mais toujours est-il qu'à la descente mes fesses me démangent ''''. Avec Jean étudiant dans une grande école au Plateau et résident à Marcory '''' C'est peut être le bus et sueur dans mes fesses. Mais ce qui est sûre je me gratte toujours à la descente du bus ''''.
Alors espérons qu'à l'horizon 2020 le pays émergeant imposera la visite technique des sièges.
Adriel
14/12/2012