Exploitation du champ pétrolier Jubilée : La Côte d’Ivoire et le Ghana pour une solution à l’amiable
Le Mandat
Posté le: 25 juillet 2012
L’on s’achemine allègrement vers la fin de la crise qui oppose le Ghana à la Côte d’Ivoire, depuis la découverte et l’exploitation du champ pétrolier Jubilée par le Ghana. Une portion de territoire que la Côte d’Ivoire revendique. Selon le site Koaci.com qui relaie l’information, les deux Etats sont en pourparlers pour régler le litige frontalier.
«Le différend frontalier entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays voisins, sera réglé dans les plus brefs délais ». Selon le site Koaci.com, ces propos sont de Daniel Gnangni, le directeur général de la Société nationale d`opérations pétrolières de Côte d`Ivoire (Petroci). Le site rapporte qu’il a fait cette déclaration à des journalistes ghanéens en visite la semaine dernière à Abidjan. Pour la partie ivoirienne qui a fait la révélation d’un règlement à l’amiable de ce différend frontalier maritime, plusieurs réunions ont eu lieu entre les deux pays, pour finalement parvenir à un accord final. Parlant de la relation cordiale séculaire entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, Daniel Gnangni a déclaré qu’il est heureux. « Le Ghana et la Côte d`Ivoire sont des pays frères et notre désir est que, peu importe la richesse que nous trouvons sur notre frontière commune, nous avons bon espoir que nous allons chercher à résoudre ce litige, dans un cadre paisible et amical », a dit Daniel Gnangni. Bien avant la mise au point du directeur de Petroci, les autorités ghanéennes ont pensé à un arbitrage international, mais ont aussi envisagé la réactivation des travaux de la Commission nationale frontalière pour déterminer la superficie du Ghana et ses frontières maritimes, y compris la zone contestée. Sur le plan de la production de l’or noir, à l’instar du Ghana, M. Gnangni a affirmé que la Côte d`Ivoire a enregistré un déficit de production de pétrole, lequel est passé de l’objectif de 80.000 barils par jour à environ 35.000 barils. Il a attribué le manque à gagner aux déficits techniques, mais bien plus à la récente crise postélectorale ivoirienne qui a durement touché l`industrie pétrolière. Cette situation, dira le directeur de Petroci, a rendu impossible une exploration plus poussée du pétrole. Toutefois, M. Gnagni a assuré que des travaux ont été effectués sur les sites, de sorte à augmenter le niveau de production du pétrole. Rappelons qu’au sujet de la contestation au Ghana du champ pétrolier de Jubilee Oil, la Côte d’Ivoire estime qu’une partie de la manne pétrolière, laquelle représente aujourd’hui la plus importante découverte pétrolière en Afrique de l’Ouest, est située dans ses eaux maritimes.
Par J. CESAR