Avant d’annoncer sa démission jeudi, le premier ministre Tsipra avait présidé la mise en route d’un train de mesures destinées à juguler la crise financière à laquelle la Grèce fait face. En début de semaine, un décret de «privatisation de 14 aéroports» du pays a été adopté.
Le gouvernement entamait e ainsi la privatisation de ses infrastructures par la cession de 14 aéroports régionaux au consortium allemand Fraport-Slente. Selon une information publiée au Journal officiel relayée par les médias, il s'agit notamment des aéroports de villes très actives ou touristiques comme Rhodes, Kos ou encore Santorin.
Le contrat a une durée de 4 ans et il permettra au pays d’empocher une enveloppe de 1,23 milliards d’euros, près de 700 milliards de FCFA, assortis d’un loyer de 22,9 millions d'euros que le nouveau propriétaire devrait payer à l’Etat.
La privatisation de certaines des infrastructures fait partie des mesures contraignantes exigées par les créanciers. Des conditions faisant l’objet d’un accord qui a été entériné par le Parlement grec le 14 août dernier. Ports et chemins de fer sont aussi visés.
En fait, ces créanciers exigent la mise en place d’un fonds de privatisation de 50 milliards d’euros qui sera géré par la Grèce sous la supervision des partenaires internationaux. Au final, toutes ces mesures permettront à la Grèce d’obtenir un autre prêt, cette fois, estimé à 86 milliards d’euros.
L’Allemagne, membre de l’UE, a par le truchement de son Parlement, le Bundestag, donné son accord ce mercredi pour la validation de ce plan d’aide. Au Pays-Bas, les députés devront aussi se prononcer ce même mercredi.