Fluidité routière / Le 16ème rapport de l’OPA publié ce mercredi à Abidjan
AIP
Posté le: 01 décembre 2011
Abidjan, 01 déc (AIP)- Les résultats du 16ème rapport de l’Observatoire des pratiques anormales (OPA) et de la situation actuelle des tracasseries routières en Côte d’Ivoire seront présentés aux parties prenantes du transport et de la logistique à Abidjan, ce jeudi, au cours d’un atelier qui aura à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI).
Selon un communiqué de presse dont l’AIP a reç copie, l’USAID/West Africa Trade hub, en partenariat avec l’UEMOA, surveillent les pratiques anormales sur les principaux corridors de la sous-région, en particulier sur les corridors Abidjan-Ouagadougou et Abidjan-Bamako.
En effet, explique le communiqué de presse, de nombreux postes de contrôle, le long des corridors et la perception illicite des pots de vin, "retardent le mouvement des marchandises, augmentent les prix à la consommation et rendent les exportateurs ouest-africains moins compétitifs sur le marché mondial".
Pour attirer l’attention des autorités ivoiriennes sur cette situation qui est "alarmante", des informations, à travers ce rapport, vont être données par les rédacteurs dudit rapport.
"Nous avons établi ce rapport sur la base de données collectées auprès des chauffeurs de camion qui ont relevé le nombre de fois où ils ont été arrêtés et les montants qu’ils ont payés au titre de pots de vin lorsqu’ils transportent des marchandises sur les routes et autoroutes de la Côte d’ Ivoire", selon le directeur du Transport au Trade Hub, Niels Rasmussen, qui a co-publié le rapport avec l’UEMOA.
Selon des informations recueillies sur ce rapport, "la Côte d’Ivoire occupe la première position, au niveau régional, en terme de niveau de pots de vin et de tracasseries routières, notamment en ex-zone centre, nord et ouest (CNO)".
Le gouvernement et la société civile ont déjà commencé à prendre des mesures pour remédier à ce fléau, avec la constitution en octobre d’une force d’intervention de 350 hommes, composée de la police, de la gendarmerie et des douanes, pour mener une compagne de sensibilisation, souligne-t-on.
La facilitation des transports est un point clé pour le développement économique, conclut le communiqué de presse.