Dans le cadre du développement du réseau de transport à Abidjan, l’Etat ivoirien avait lancé en février 2013, la procédure de financement de la mise en œuvre et de l’exploitation d’un train urbain de voyageurs. Le coût du projet estimé à 500 millions d’euros soit plus de 300 milliards FCFA avait mis aux prises deux groupements privés de renommée internationale. Le constructeur canadien Bombardier, en joint venture avec le sud-coréen Samsung face au trio constructeur français, Alstom- Systra-Bouygues. Finalement la bataille n’aura pas lieu. Selon Jeune Afrique. Les deux consortiums en lice ont trouvé un terrain d’entente. Ils se sont finalement mis d’accord pour former un seul et unique consortium pour l’exécution du marché. Et fin juin, une délégation conduite par Maroun Hobeika, directeur de DTP Terrassement (entreprise du groupe Bouygues), s’est rendue à Abidjan pour peaufiner les derniers réglages avec l’Etat ivoirien. Le projet tel qu’il est conçu ne devrait pas engager de changement dans le foncier. Les lignes de rail existantes, longues de 37 kilomètres environ, propriété de la Sitarail (société commune de l’Etat ivoirien et du français Bolloré) serviront à la mise en route du train urbain. Le cabinet d’études et d’ingénierie sud-coréen Dong San Engineering, qui a monté une filiale ivoirienne en mai, devrait également être associé au projet. Le train urbain d’Abidjan, s’il est réalisé, pourrait transporter selon les premières études environ 260 000 personnes par jour. Et il devrait être fonctionnel d’ici à 2017.
DC