La construction du pont de Jacqueville accuse un retard d’au moins un an. Mais le Premier ministre, Kablan Duncan qui était en visite sur le site, samedi, a promis une accélération des travaux afin que le projet soit achevé dans de meilleurs délais.
Le chef du gouvernement a d’abord expliqué « les problèmes techniques », à la base de ce contretemps. « Les premiers forages qui devraient être faits, selon les premiers sondages, devraient avoir une profondeur autour de 50 m avant d’atteindre le sol solide. Or, il s’est trouvé deux pieux où on va jusqu’à 60 m. Ça cause un problème ( ) », a expliqué M. Duncan
C’est même une grosse difficulté pour la poursuite de l’exécution des travaux, surtout que les engins actuels n’ont la capacité d’atteindre cette profondeur.
Heureusement que le collaborateur du Chef de l’Etat qui avait à ses côtés, la Grande chancelière de l'ordre national, Mme Henriette Dagri Diabaté, fille de la région, le ministre Achi Patrick des infrastructures économiques, des autorités administratives et politiques du département, a annoncé, dans la foulée, l’arrivée « dans un mois, d’une machine particulière », afin résoudre cette difficulté.
Toute chose qui lui fait dire, par la même occasion, que d’ici le deuxième trimestre 2014, l’ouvrage sera livré aux usagers.
Surtout que, selon, le directeur des études et des ouvrages à l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE), M. Ouattara Issa, « c’est un travail tout azimut qui est en train d’être fait».
Cette dynamique se traduit par la réalisation de fondations, de poutres et de coffrages, grâce au renforcement de l’équipe des travailleurs, avec l’arrivée de directeurs techniques et de nouveaux matériels, a-t-il ajouté.
Rappelons que le viaduc a une longueur totale de 608 m et une largeur de 10,5 m dont deux trottoirs de 1,5 m chacun. Il est réalisé par l’entreprise Arab Contractor pour un peu plus de 25 milliards de F CFA, grâce au concours financier de l’Etat ivoirien et de bailleurs de fonds, à savoir, la BOAD, BADEA, OPEP (OFID).
Mathias KOUAME