Les contrôles routiers de l’état mécanique des véhicules ne se feront plus comme avant. La Société ivoirienne de contrôle techniques automobiles (SICTA) promet de doter les gents ce police de moyens fiables pour renforcer leur efficacité.
L’objectif, aux dires du DG de la SICTA, est de distinguer les faux certificats de visite technique des vrais. « Car, il y a encore des falsifications de ces documents », a confié M. Ya Emile dans un entretien avec la presse au sujet des perspectives pour l’année 2015.
Le projet consiste en un système d’information par SMS qui, une fois mis à la disposition du policier, permettra d’accéder à la base de données des véhicules à jour des visites techniques. L’agent peut ainsi interroger via le réseau téléphonique la base de données en entrant le numéro du certificat de visite. La réponse par SMS confirmera ou pas l’authenticité dudit certificat.
Depuis 2011, la SICTA s’est engagée dans une dynamique d’informatisation et d’automatisation de la visite technique réduisant au strict minimum l’intervention humaine et rendant quasiment nulle le risque de corruption sur les stations. A cette innovation s’ajoute le jumelage de la visite technique avec le paiement de la vignette auto qui offre à l’usager un certificat format carte de crédit sur support PVC.
Les manipulations sur des certificats originaux sont apparues donc comme la seule trouvaille des automobilistes indélicats.
« Nous avons constaté qu’à partir du deuxième trimestre de 2012 le nombre de demande de duplicata est passé du simple au quadruple. Surtout dans la corporation des transporteurs soumis à deux visites techniques au cours de l’année. De quoi se poser des questions », s’est inquiété le DG de la SICTA.
Il ressort des enquêtes que des automobilistes se procurent des certificats de visites sur lesquels ils réalisent des modifications en changeant le numéro. Ensuite, ils posent un film sur la carte de sorte à lui donner une allure conforme.
Sans donner de chiffres sur l’ampleur de ces pratiques frauduleuses, M. Ya Emile indique que le taux de refus à la visite technique est d’environ 32% sur un bilan de 482 870 en 2014.
Le nouveau système de contrôle est, apprend-on à un niveau très avancé et bénéficie de la collaboration du ministère de la sécurité dont le sens de la responsabilité des agents sera un élément déterminant pour des résultats concluants, surtout pour la sécurité des usagers de la route.