Œuvrer à la «compétitivité des secteurs anacardes et karité» par une solution aux difficultés liés à la logistique dans la commercialisation et la chaine d’exportation de ces produits. Telles sont les objectifs que s’est assignée l’Alliance Borderless à travers un atelier de formation des acteurs desdites filières ouvert ce vendredi à Abidjan.
Présentant les deux filières le Secrétaire exécutif de l’Alliance Bordeless, M. Justin Bayili, a indiqué que la levée des entraves dans le transport et le circuit d’exportation est essentielle à la vulgarisation de l’anacarde et du Karité. D’où la pertinence du thème : «De la ferme au port: les défis du transport des noix de cajou et des amandes de karité en Côte d’Ivoire»
«Nous voulons associer l’aspect production, transport et exportation pour des produits plus compétitifs sur le marché international», a-t-il expliqué. Car a-t-il poursuivi, un acteur professionnel est l’abri des difficultés liées aux tracasseries routières, à la corruption… une fois qu’il est bien informé et en règle vis-à -vis de la loi.
Mme Marie-Gabrielle Boka, Directrice générale de la Chambre de Commerce et d’industrie (CCICI) qui abrite l’atelier a salué l’initiative de l’Alliance Bordeless et a assuré du «soutien» de son institution à l’effet de «pérenniser» de tels actes par «le biais de la mission de formation».
Quant au Directeur de cabinet du ministre du transport, il a relevé que la pratique culturale de ces produits se définit en grande majorité dans le Nord du pays et un critère non négligeable. «Il est évident que leur acheminement vers les ports situés au sud soit soumis aux exigences et aléas du transport», a souligné M. Benjamin Soro,
La séance de formation qui tient en la seule journée du vendredi instruit les participants sur «la professionnalisation de l’industrie du camionnage », «initiative pour la sécurité routière en Côte d’Ivoire» et «l’accès au financement pour l’exportation du karité et du cajou».
Outres les producteurs, exportateurs et importateurs, les entreprises et syndicats des transports, structures et acteurs de sécurité routière participent aux échanges.
L’Alliance Bordeless, rappelons-le, est un réseau d’acteurs privés et publics engagés dans la lutte contre les obstacles au commerce en Afrique de l’Ouest en mettant un accent sur la préservation de la libre circulation sur les corridors routiers. Appuyé par l’UEMOA la structure publie annuellement des rapport sur l’état des tracasseries routières dans l’espace communautaire.
L’ouverture de ces assises a été l’occasion pour M. Janos Lago, président du Comité national de l’Alliance Bordeless, d’annoncer l’organisation de la 4e Conférence annuelle de l’Association à Abidjan du 19 au 21 mai prochain. Une plateforme pour discuter d’une thématique précise: «Commerce régional et sécurité alimentaire».
Par Edouard koudou