Les Postes de contrôle juxtaposés (PCF) instruments au service de la facilitation des échanges en zone CEDEAO s’intègrent progressivement dans la carte de l’intégration économique. Il faut toutefois en assurer une gestion rigoureuse, en les cédant aux acteurs privés, confie le président du Comité exécutif de l’Alliance Borderless, Jonas Lago.
Les PCJ marquent le passage d’une gestion traditionnelle à une gestion moderne des frontières. Ce qui se traduit par des infrastructures adéquates.
L’UEMOA initiatrices des PCJ a adopté deux modes de gestion de ces infrastructures. Selon un premier modèle, les PCJ sont construits sur un investissement des Etats et gérés par lesdits Etats. A côté, des PCJ sont concédés au privé sous un contrat BOT (Built Opérate and Transfert) comme c’est le cas avec Scanning Systems sur le PCJ de Cinkansé, à la frontière entre le Burkina et le Togo.
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«La gestion des PCJ doit revenir aux opérateurs privés. Il ne peut y avoir un avis objectif contraire. Avec une gestion confiée au privé, il y a une rigueur dans la gestion des fonds récoltés. Car l’argent sert directement à l’entretien des équipements. Nous avons une obligation de résultat», a justifié face à la presse Jonas Lago, par ailleurs vice-président chargé des relations publiques à Scanning Systems.
L’intervenant revenait de la 8 e Conférence annuelle de l’Alliance tenue du 22 au 24 avril à Accra (Ghana) et au cours de laquelle il a présenté une communication sur le rôle des PCJ dans la facilitation des échanges.
Ces paramètres majeurs manquent souvent à la confiée à l’autorité publique. M. Lago en veut pour preuve, les installations du PCJ de Malanville à la frontière Niger-Bénin qui progressivement virent à la dégradation.
M. Lago assure que les opérateurs privés garantissent installation de pèse-essieux pour contrôler le poids des camions conformément au règlement 14 de l’UEMOA, des scanners pour contrôler la marchandises et lutter contre la fraude, ainsi que des magasins de délestage.
Célestin KOUADIO
c.kouadio@acturoutes.info