Lutte contre les tracasseries routières / Boa Bonzou, porte-parole du Président de la République chargé du monde agricole : ‘‘Beaucoup a été fait’’
L'intelligent d'Abidjan
Posté le: 22 mars 2013
Boa Bonzou, porte-parole du Président de la République chargé du monde agricole, a animé un point de presse le mercredi 20 mars. Il s’est prononcé sur l’état des lieux d’une tournée qu’il a démarrée depuis le lundi 11 mars, relative à la commercialisation du café dans les régions de L’Indenie-Djuablin, du Gontugo et du Moronou. «Nous sommes en tournée pour recueillir les préoccupations du monde paysan pour aller enrichir la réforme. Avec ces tournées, les paysans se sentent désormais plus en sécurité. Dans le temps jadis, nous étions abandonnés à nous-mêmes. Concernant le racket, partout où nous sommes passés, on nous a dit que cela existe, mais à moindre coût. On ne peut pas d’un coup de baguette magique faire tout disparaître, mais c’est progressivement. A l’époque, pour un camion qu’on chargeait ici pour aller à Abidjan, il fallait débourser entre 150.000 et 200.000 FCFA. Il est arrivé un moment où on faisait l’escorte. Et avec ce système, on nous laissait passer, mais le camion vide qui revenait payait autour de 100.000 FCFA. Donc l’escorte n’avait pas de sens», a expliqué Boa Bonzou. Le conférencier a assuré que le café, pour lequel il est en tourné, ne disparaitra pas. «Nous sommes en train de faire la relance caféière. Ce qui était déjà en cours depuis 2007. Le CNRA a trouvé 9 variétés de robusta qui sont très prisées dans les pays du Maghreb. Le café, vu certaines catastrophes naturelles de certaines régions du monde telles que la Malaisie, la Colombie est très recherché aujourd’hui. Présentement, la demande est supérieure à l’offre », a fait observer l’exploitant agricole. Pour la campagne en cours, le conférencier a noté, à la suite du constat effectué au cours de ces tournées, que la commercialisation du café n’a pas été totalement rose du fait de certaines exigences estimées contraignantes par les producteurs : « dès l’annonce du prix du café à 620f, tout le monde a sauté, mais la commercialisation a posé pas mal de problèmes compte tenu des normes que le conseil café-cacao demandait».
Par Ernest Famin, correspondant régional