Reçu en audience mardi par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le président du groupe Bouygues a exprimé sa détermination à voir le futur Métro d’Abidjan prendre les rails. Le groupe français fait partie du consortium d’entreprises constituant la Société de transports abidjanais sur rail (STAR) en charge de la construction et l’exploitation du Métro.
«J’espère qu’on va arriver à des conclusions rapides», a déclaré Olivier Bouygues à la presse, à sa sortie d’audience. Allusion faite aux blocages technico-financiers qui plombent le démarrage effectif des travaux.
En dehors du désaccord sur le coût jugé onéreux par l’Etat de Côte d’Ivoire, le groupe français avait exigé des compensations financières en cas d’une rentabilité en deçà des prévisions. La première ligne du métro qui partira d’Anyama à Port-Bouët, via les communes d’Adjamé, Plateau, Treichville, Marcory, Koumassi est conçue pour un flux de 300 mille voyageurs par jour.
Au niveau des Chefs d’Etat, les choses ont grandement avancé, après une audience accordée par le Président français, Emmanuel Macron à son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, en juin dernier à l’Elysée.
La France a alors accordé un décaissement de plus de 900 milliards pour le projet en attendant l’arrivée d’une délégation du groupe Bouygues à Abidjan pour «boucler» tous les détails.
Le projet ne sera pas «inutile» à une ville comme Abidjan «qui a besoin d’un transport moderne compte tenu de ce qu’on voit de la circulation», a ajouté M. Bouygues.
M. Macron devrait être présent au lancement officiel des travaux prévu en novembre à Abidjan
Mathias KOUAME
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