Les chauffeurs de taxis communaux communément appelés wôrô-wôrô, klaxonnent à tout rompre dans les quartiers d’Abidjan, n’importe où, quand ils sont à la recherche de passagers.
Pourtant, le code de l’environnement, selon le Commissaire Téhé Mondet, commandant de la brigade de salubrité, punit ce fait, en son article 103. « L’usage intempestif des klaxons, en agglomération, devant les écoles et les hôpitaux, est une infraction. Tous ceux qui sont pris, paient entre 10 et 500 000 francs Cfa comme amende. Etant donné que c’est une infraction, on n’a pas besoin d’attendre que la brigade intervienne. Les policiers et gendarmes peuvent arrêter les contrevenants. Les populations peuvent informer le commissariat de police le plus proche ou la brigade de salubrité des nuisances », explique-t-il.
Il faut noter que tout conducteur de véhicule, en Côte d’Ivoire, doit passer dans une auto-école. Là-bas, il est censé apprendre le code de la route avant d’avoir le permis. « Nous enseignons dans les auto-écoles que c’est interdit en agglomération, devant les écoles et les hôpitaux, sauf en cas de danger immédiat, de klaxonner. L’usager de la route ne doit pas être surpris par les klaxons. On ne klaxonne pas n’importe comment. Malheureusement, ce n’est pas ce que nous constatons », note Camara Mamery, secrétaire général du Syndicat national des exploitants, employés et moniteurs d’auto-école de Côte d’Ivoire (Syneemaeci).
Dominique FADEGNON
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Dominique Fadégnon