C’est officiel ce lundi matin 6 mars 2017, le constructeur automobile français PSA (Peugeot, Citroën et DS) a confirmé le rachat de la marque allemande Opel au géant américain General Motors pour la somme totale de 2,2 milliards d’euros.
Ces derniers jours, l’opération était devenue un secret de polichinelle. Suite à la confirmation le 14 février de son intention d’approfondir son partenariat avec le groupe américain General Motors et d’une éventuelle reprise de la marque Opel. En seulement trois semaines, cette simple hypothèse est devenue réalité.
La surprise de 2017 ?
Alors que la faillite menaçait le groupe en 2012, PSA Peugeot Citroën a plus que survécu. Le nouveau géant français a certes supprimé Aulnay-sous-bois et 25% de sa masse salariale, mais su repartir sur des bases optimistes, jusqu’à engranger plus de 2 milliards de bénéfices en 2016, en avance sur son projet “Push to Pass” mené par le récent PDG Carlos Tavares, ex-numéro 2 de Renault.
PSA avait entre-temps noué un partenariat avec GM en 2012, lui confiant 7% de son capital et se partageant 3 projets industriels dont les deux plus importants : un crossover citadin (ayant conduit au nouvel Opel Crossland X et futurs Citroën C-Aircross/Peugeot 2008), un SUV compact (Nouveau Peugeot 3008, futurs Opel Grandland X/Citroën C5 Aircross). Ce partenariat avait été revu à la baisse en 2013 suite au retrait de l’américain, mais sa volonté indéniable de revendre Opel - une première tentative avait échouée en 2009 avec Magna International - a conquis PSA de l’opportunité de saisir l’actuelle 6ème constructeur européen.