Pedal gate : Toyota enfin blanchi ?
Autonews.fr
Posté le: 21 février 2011
Après s’être fait oublier quelques temps, Toyota communique à nouveau sur son fameux scandale du pedal gate. La NHTSA vient de rendre les résultats de son enquête : près 10 mois d’investigation, l’agence de sécurité routière américaine conclut que les Toyota mises en cause ne souffraient d’aucun dysfonctionnement électronique.
Toyota va t-il enfin pouvoir souffler ? Après une année 2010 très mouvementée à la suite du scandale suscité par le "pedal gate" et l’énorme campagne de rappel qui l’a accompagné, le géant japonais –par ailleurs toujours n°1 mondial- souhaite remettre les pendules à l’heure.
Fini la discrétion, le constructeur communique à nouveau et annonce cette fois-ci espérer que soient enfin levés tous les soupçons qui pesaient sur la qualité de leurs autos. La NHTSA vient en effet de rendre son verdict après avoir enquêté durant 10 mois sur cette affaire avec le concours de la NASA.
Pas de panne électronique mais...
« Au terme de 10 mois d’études et de recherches menées avec la NASA, l’agence américaine de sécurité routière (NHTSA) conclut qu’il n’y a aucun défaut électronique ayant pu causer l’accélération involontaire d’un véhicule Toyota », annonce le constructeur. Cela valide à nouveau la thèse de l’erreur humaine déjà évoquée après plusieurs analyses précises de certains cas d’accidents. Les enquêtes préliminaires avaient conclu que les conducteurs avaient confondu l’accélérateur et le frein, et n’avaient donc actionné les freins à aucun moment, dans 35 cas sur 58 étudiés.
De quoi blanchir Toyota ? Pas tout à fait, puisqu'en écartant le dysfonctionnement électronique, la NHTSA reconnaît par ailleurs le problème mécanique (en plus du souci de tapis « tous temps » dans lequel se coinçait la pédale). Il y a donc bien eu un défaut imputable à Toyota, corrigé depuis par les importantes campagnes de rappels. Reste à savoir si cela suffira à définitivement enterrer le scandale…