Un atelier s’ouvre mercredi au Port d’Abidjan pour la sensibilisation à l’indicateur du temps de séjour des marchandises sur la plateforme portuaire.
Cette séance est une initiative du Projet de facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos (PFCTCAL) dont le point focal en Côte d’Ivoire est le Comité national de Facilitation présidé par M. Touré Abdoulaye, par ailleurs Secrétaire général de l’Observatoire de la fluidité des transports (OFT). L’enjeu est d’un grand intérêt pour le Port d’Abidjan dont la compétitivité s’est trouvée fortement bousculée ces dernières années.
Le premier ministre Duncan ayant lui-même avoué cette méforme en début d’année avait promis une réunion pour « passer en revue les taxes et formalités ». Dans ce taleau, la célérité des opérations de débraquement et d'embarquement des marchandises compte pour beaucoup.
Présenté comme un outil d’intégration régionale, le PFCTCAL est financé par la Banque Mondiale et vise la libre circulation des personnes et des bien sur le corridor qui part d'Abidjan à Lagos en passant par Accra (Ghana), Lomé (Togo) et Cotonou (Bénin), soit près de 1000 km, à travers la suppression des barrières physiques et non physiques.
Outre le temps de séjour au port, le projet tient compte dans ses indicateurs du nombre de barrages aux 100km sur le corridor, le temps de passage aux frontières, le pourcentage des routes en bon état et le niveau d’information des routiers sur le VIH SIDA.
Par Célestin KOUADIO
c.kouadio@acturoutes.info