Réhabilitation des routes, La voie principale de Bingerville oubliée
Notre Voie
Posté le: 19 décembre 2011
La route principale de Bingerville est très dégradée. Rendant difficile l’accès aux quartiers les plus reculés de cette commune tels que Sicogi 2, Palmeraie. Le reprofilage par endroits qui y avait eu lieu avait pourtant donné de l’espoir aux populations. Malheureusement, les travaux ne sont pas arrivés à leur terme.
Les usagers ne peuvent emprunter cette voie sans être couvert de poussière. Surtout sur le tronçon qui part du carrefour de la pharmacie principale au carrefour de la paroisse catholique Saint Augustin. Pourtant cette voie est très empruntée. En effet, après la crise postélectorale, des milliers d’Abidjanais ont préféré aller s’installer à Bingerville pour, disent-ils, se sentir beaucoup plus en sécurité.
Agôlé Ignace, un habitant de Bingerville que nous avons rencontré, estime que la position de sa localité est d’autant plus stratégique que les voies ont besoin d’un minimum de réfection et d’entretien. « Notre municipalité doit faire l’effort d’entretenir les routes, parce que l’état des routes est tel que les conducteurs de véhicules refusent de s’y rendre », a-t-il déploré.
Koffi Laurent, pour sa part, exhorte les autorités à se pencher sur les infrastructures routières à Bingerville pour que la localité soit plus reluisante et plus attrayante. « Bingerville est de plus en plus sollicité pour les opérations immobilières et bien d autres activités. Par conséquent, les routes doivent être à la hauteur des sollicitations » a-t-il exhorté
La route principale de Bingerville est une voie internationale et même stratégique, car elle relie la région à l’est de la Côte d’Ivoire en passant par Ebra par l’usage de la voie lagunaire pour atteindre Grand-Bassam. La réhabilitation de cette voie ne sera que justice, compte tenu de son importance. Elle est aussi indispensable que le boulevard Mitterrand dont elle est le prolongement. Ce sont des milliers de véhicules qui empruntent cette voie quotidiennement surtout les mini-cars communément appelés gbaka.
Il est bon de noter que les voies secondaires ne présentent pas un meilleur visage que la voie principale. Elles sont dans un piteux état également. Ce qui n’honore pas cette commune qui a tout de même été la seconde capitale du pays.
Par Gomon Edmond