Renault va embaucher
Autonews.fr
Posté le: 04 février 2011
Renault va recruter 4 700 personnes à l’horizon 2013, dont 2 000 en CDI. Une annonce qui intervient près de deux mois après la révélation du plan de départs anticipés, dans le cadre du dispositif de pénibilité. Tous les nouveaux postes concerneront les secteurs touchés par ce plan, à savoir les ouvriers et l’ingénierie.
Renault prévoit l'embauche de 4 700 personnes en France d'ici 2013, dont 2 700 contrats en alternance, dans le cadre d'un accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). Cet accord finalisé par la direction et les organisations syndicales, concernera les salariés de Renault en France et des filiales industrielles françaises, sous réserve de sa signature, qui devrait a priori intervenir à court terme.
Une réponse au plan de départs anticipés
Cette vague de nouvelles embauches a pour but d'accompagner les axes stratégiques de développement de l'entreprise, notamment dans la simulation en ingénierie ou dans les métiers de la filière électrique. A titre individuel, il doit permettre à chaque collaborateur d'enrichir ses compétences tout au long de son parcours professionnel. Cette annonce intervient en complément du plan de départs anticipés, dévoilé fin novembre.
Xavier Bertrand, ministre du Travail, avait alors émis de sérieuses réserves sur ce plan, qui s’inclut dans le cadre du dispositif de pénibilité. Le Losange avait proposé le départ anticipé à la retraite de 3 000 employés, tous concernés par des conditions de travail bien précises. En l’occurrence, avoir 58 ans minimum début 2011, ou 15 ans de travail posté, ou une incapacité de travail permanente de 10% au moins.
3 000-2 000 = 1 000
Les 2 000 nouveaux contrats à durée indéterminée concerneront normalement 400 ouvriers, et 1 600 personnes dans le secteur de l’ingénierie, à savoir des ingénieurs ou des techniciens. Les 3 000 départs seront tous dans ce secteur également, et l’opération pourrait ne pas satisfaire pleinement les syndicats. 1 000 postes ne seront pas remplacés, en tout cas pas en CDI, puisque les 2 700 autres embauches prévues sont en alternance. Mais Renault a quand même réagi, ce qui ne fera pas de mal à son image. Surtout en ce moment.