Reprise du transport par les véhicules banalisés: Les propriétaires de taxis-compteur menacent
L'Inter
Posté le: 28 février 2013
Au terme de cette échéance, ces groupements professionnels se sont retrouvés, hier mercredi 27 février 2013 à Treichville, pour faire le point. Selon le porte-parole des transporteurs, Coulibaly Adama, par ailleurs président du Groupement des propriétaires de taxis-compteur (GPTC), le constat sur le terrain n'a pas varié.
L'on note une prolifération des véhicules banalisés tout comme la non- application du protocole du 02 novembre 2012. Lequel fait obligation, selon lui, aux véhicules banalisés de disposer de tous les documents administratifs relatifs aux taxis-compteur. C'est-à-dire, disposer, entre autres, de la carte grise, de l'autorisation de transport délivrée par l'AGETU, de la patente, la visite technique tous les 06 mois. «Ces véhicules qui ne disposent d'aucun papier, nous mènent une concurrence déloyale. Le ministère des Transports doit agir, faute de quoi, les propriétaires de taxis-compteur vont aviser », a averti le porte-parole.
Quant à Samaké Salif du Groupement d'intérêt économique Djiguisso, il s'est appesanti sur certaines taxes illégalement perçues par des services décentralisés. Selon lui, l'article 42 de l'annexe fiscale à l'ordonnance N° 2007-488 du 31 mai 2007 portant budget de l'Etat, supprime la taxe de stationnement (TS) perçue dans les communes.
En lieu et place, a-t-il poursuivi, il a été institué la Taxe de transport urbain (TTU), dont le recouvrement est assuré par la Direction générale des Impôts. « Nous ne comprenons pas pourquoi les mairies et le District d'Abidjan continuent de percevoir les taxes de stationnement et mettent nos véhicules en fourrière, alors que cette taxe ne devrait plus exister », s'est indigné Samaké Salif.
Pour tous ces dysfonctionnements et abus, les propriétaires de taxis-compteur promettent de prendre leurs responsabilités dans les jours à venir, si rien n'est fait par les autorités compétentes pour remédier à la situation qui menace la survie de leur secteur.
Par G. DE GNAMIEN