Riviera 3 : voie de M’Badon 2 milliards pour les travaux
Nord-Sud
Posté le: 23 janvier 2012
Les habitants du village de M’Badon (Riviera 3) seront bientôt délivrés de l’angoisse des inondations de routes pendant la saison pluvieuse. Samedi, Patrick Achi, le ministre des Infrastructures économiques, a procédé à la pose de la première pierre pour le bitumage de la voie d’accès au village. Les travaux de cette route ont été financés par la Banque mondiale à hauteur de 2 milliards de Fcfa, dans le cadre du Projet d’urgence d’infrastructure urbaine (Puiur). Ils dureront six mois. Longue de 3,6 km, cette voie tortueuse pose d’énormes problèmes aux automobilistes pendant la saison des pluies. Empêchant la population d’être en contact avec le reste de la ville. Son bitumage permettra à M’Badon d’oublier non seulement ces désagréments mais surtout, selon Patrick Achi, d’amorcer son développement, à l’image du pays qui est en chantier. Le ministre a demandé aux villageois de s’approprier les notions de paix et de participer à la reconstruction de leur pays. « Le gouvernement travaille tous les jours pour apporter une réponse aux problèmes des populations. Dans les prochains mois, le pays tout entier sera en chantier », a-t-il signifié aux villageois. Avec le bitumage de cette route, il sera également très facile pour la population d’avoir accès au 3ème pont lorsque celui-ci sera achevé. C’en sera fini des pirogues pour joindre certaines communes. SEM Wei Wen Hua, ambassadeur de la République populaire de Chine en Côte d’Ivoire était présent. Avant son départ de la Côte d’Ivoire (qui devait avoir lieu le même jour), Wei Wen Hua tenait à voir le début des travaux de cette route qui va desservir la future ambassade de Chine, en construction, non loin de là . La ChiÂne avec laquelle il faudra compter, à entendre M. Achi, n’a cessé depuis la fin de la crise post-électorale d’aider la Côte d’Ivoire. Elle a financé les travaux de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam à hauteur de 60 milliards de Fcfa et la station de production d’eau à Bonoua.
Raphaël Tanoh