Routes: Le Puiur note des ratés sur les ouvrages réalisés
Acturoutes
Posté le: 13 novembre 2012
60 conducteurs de travaux et d’engins routiers sont en séance de formation depuis lundi au Centre de cartographie et de télédétection (CCT) à Cocody, sous le thème, « Maîtrise des méthodes d’exécution de la mise en œuvre du sol-ciment et du revêtement bitumineux ». L’idée est de combler certaines insuffisances techniques qui se traduisent par des imperfections sur des ouvrages réalisés.
Sur le terrain des récents ouvrages, en effet, le constat livré par le Coordonateur du Projet d'urgence d'infrastructures urbaines (PUIUR), Pierre Demba, évoque des « fissurations de couches de base » et « quelques déformations de chaussées ». Ce qui explique la nécessite de mettre ces techniciens des routes à jour.
Le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi a indiqué que les entreprises locales ont perdu l’expérience du fait du manque d’activité, durant ces dix dernières années marquées par la crise et du manque d’investissement. Conséquence : le pays « a perdu 70% de la qualité du réseau routier ». Pis, 80% du même réseau « a, au moins, 20 ans d’âge ».
Les deux premiers jours du séminaire organisé par le ministère des infrastructures économiques en collaboration avec le PUIUR seront consacrés à une phase théorique, autour de deux sous thèmes dont « sol-ciment : aspect théorique » et « revêtement bitumineux : aspects théoriques». Les deux derniers jours seront consacrés à des séances pratiques sur des sites identifiés.
L’objectif affiché par les initiateurs est d’améliorer la capacité des acteurs, au moment où, l’Etat envisage d’ici 2014, l’entretien et la création de routes sur plus de 20 000km avec en prime, l’exécution, d’un nouveau programme par la Banque Mondiale, l’un de ses fidèles partenaires.
Cet atelier, pourrait on le dire, est le bienvenu au moment où, le développement du réseau routier ivoirien qui se fait avec l’appui de ses différents partenaires dont la Banque Mondiale est l’une des conditions pour devenir pays émergeant, selon l’aspiration de nos autorités.
L’institution financière internationale a à cet effet, déjà apporté un grand bol d’air aux usagers, grâce au PUIUR, permettant en autres, le bitumage d’importants axes pour la fluidité du trafic routier.
Mathias KOUAME
m.kouame@acturoutes.info