Pour faire face aux problématiques liées à la sécurité routière, la Côte d’Ivoire se dote d’un mécanisme pérenne de financement. Il s’agit de mettre en place une stratégie de financement durable des activités de sécurité routière. A cet effet, une étude a été réalisée par un consultant dont les résultats ont été présentés et discutés pour la validation, au cours d’un atelier-débat, hier, à l’hôtel Ibis au Plateau.
Il faut entendre par-là toute la politique de sécurité routière de l’Etat de Côte d’Ivoire qui a conduit à « L’élaboration d’un nouveau programme national de formation pour la conduite automobile à dispenser dans les auto-écoles, la mise en place du projet STI comportant la vidéo verbalisation et la gestion du trafic ; la professionnalisation des acteurs à travers la formation des gestionnaires et conducteurs routiers, la redynamisation de la Commission technique de retrait du permis de conduire ; la création de la police spéciale de sécurité routière (PSSR) ; la création de la Commission nationale de sécurité routière (CNSR) ; l’élaboration de la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025 avec l’appui du programme SSATP de la Banque mondiale ».
Représentant le ministre des Transports, Coné Dioman, directeur de cabinet, a fait remarquer que le plan stratégique élaboré pour la période 2021-2025 articulé autour des axes suivants : l’amélioration du cadre institutionnel de gestion et de coordination de la sécurité routière, la protection des usagers vulnérables, l’assurance d’une mobilité sûre dans les zones urbaines, la réduction de l’accidentalité des axes interurbains, l’amélioration des comportements des conducteurs, l’amélioration de la sécurité des transports en commun et des marchandises, l’amélioration de la prise en charge des victimes d’accident. Ce plan approuvé le 07 juillet 2021, par le Conseil des ministres et en cours de mise en œuvre, a-t-il poursuivi, nécessite la mobilisation des ressources financières pérennes. L’un des obstacles majeurs de la mise en œuvre des projets et programmes de la sécurité routière, soutient-il, est « L’absence d’un mécanisme pérenne de financement durable des activités de prévention routière.
C’est pour y apporter un début de solution que cette étude a été financée par le PAMOSET à la demande du ministère des Transports avec l’accord de la Banque mondiale en vue de développer une stratégie de financement durable des activités et programmes de sécurité routière en Côte d’Ivoire. » Le PAMOSET est le Projet d’appui à la modernisation du secteur du Transport et facilitation du commerce sur le corridor Abidjan-Ouagadougou initié en décembre 2016 par le Gouvernement ivoirien et la Banque mondiale.
JB KOUADIO