Les propriétaires de véhicules portant des plaques d’immatriculation non conformes n’ont plus qu’une semaine à compter de ce vendredi pour se mettre en règle. Sinon …
Ainsi peut être résumée la mise en garde publiée par le ministère des transports et qui concerne essentiellement un ensemble d’usagers ayant bénéficié d’ « autorisation de sortie » de Côte d’Ivoire Logistique (CIL) en charge des opérations au Guichet unique automobile. C’était à une période où l’engorgement du parc reservé aux véhicules importés devenait intenable en raison d'une perturbation dans les services. Ces véhicules fraichement débarqués ont été autorisés à sortir, à condition de revenir ultérieurement en vue d’exécuter les procédures pour l’immatriculation et la délivrance de la carte grise.
« C’est une procédure normale réalisée particulièrement avec les concessionnaires automobiles. Mais cette autorisation temporaire ne donne pas droit définitivement à la circulation sur la voie publique », précise une source proche du ministre des transports.
Comme disposition visant à accélérer les procédures et résorber ce contingent de véhicules aux plaques « banalisées », le Centre de gestion intégrée des opérations de transport (CGI) a ouvert des services pendant des week-ends, apprend-on de notre source. Si bien que du millier d’engins répertoriés sur la liste initiale, presque tous sont revenus au Guichet unique pour se mettre en règle. Il en reste moins de 100 qui « hésitent » encore, selon les dernières estimations de Côte d’Ivoire Logistique.
Le ministère des transports ne veut apparemment pas accorder de circonstances atténuantes à ces propriétaires d’engins roulants qui du reste sont frappés par le décret No 2014-620 du 22 octobre interdisant la circulation des véhicules automobiles aux vitres teintées et ayant des plaques d’immatriculation non-conformes.
Par Célestin KOUADIO