L’information va certainement faire bouger les choses. Le concessionnaire du projet du train urbain d’Abidjan et « ses principaux co-contractants » bénéficieront d’un « régime fiscal et douanier spécifique ». La décision a été prise jeudi à Yamoussoukro par le gouvernement lors du Conseil des ministres.
A s’en référer au communiqué final, cette mesure découle de « la recherche de solutions aux difficultés liées au transport collectif de voyageurs dans le District d’Abidjan ». Elle devrait surtout donner un coût d’accélérateur pour le démarrage effectif du chantier.
La réalisation du projet baptisé « Métro d’Abidjan Ligne 1 » enlèvera une épine du pied des populations. Dans la mesure où le Métro fera le trajet d’Anyama à l’aéroport de Port-Bouët en passant par Adjamé, Plateau et Treichville, soit un linéaire de 37,5 km, et transportera près 300 mille personnes par jour, estime le gouvernement.
Le Métro d’Abidjan qui devrait être «opérationnel en 2019 » attend toujours son premier coup de pioche.
Une source proche du dossier citée par Jeuneafrique.com croit savoir que le concessionnaire formé des groupes Bouygues Construction (Bouygues), Dongsan Engineering ( Dongsan ), Hyundai Rotem (Hyundai) et Keolis (Keolis) voudrait avoir une «garantie» concernant le «trafic».
Rappelons que la Banque Atlantique a accordé un crédit de 40 millions d’euros (26 milliards FCFA) pour financer les travaux préparatoires à l’exécution du projet considéré par le ministre Gaoussou Touré comme un « élément important dans la stratégie de circulation routière ».
Par Abdoulaye DIARRA