Transport aérien / Longs courriers: Air France et KLM testent le Wi-Fi à bord des vols
L'intelligent d'Abidjan
Posté le: 30 mai 2013
Le Wi-Fi à bord fait son entrée chez Air France et KLM. Les deux compagnies ont annoncé ce mercredi le lancement d’une "phase d’expérimentation" sur deux Boeing 777-300 de leur flotte respective. Le premier a décollé de Roissy CDG pour New York pour Air France, le second d’Amsterdam Schiphol pour Panama-City.
L’offre testée concerne tous les passagers qui peuvent accéder au réseau Wi-Fi en utilisant leur smartphone, leur ordinateur portable ou leur tablette. Prix du service : 10,95 euros de l’heure ou 19,95 euros pour l’ensemble du vol. Une fois connectés, les utilisateurs de ce nouveau service pourront même s’envoyer des SMS et des MMS mais le transfert de ces données sera alors facturé par l’opérateur de l’utilisateur selon la tarification appliquée pour l’utilisation de son smartphone à l’étranger.
Une pratique désormais courante sur Lufthansa
Surfer sur internet à 30.000 pieds d’altitude est devenu une pratique courante pour les passagers habitués à voler avec d’autres grandes compagnies. Lufthansa, le principal concurrent d’Air France et KLM en Europe, propose aujourd’hui un accès internet à haut débit sur plus de 90% de ses vols long-courriers. La compagnie qui pratique les mêmes tarifs qu’Air France précise juste que le service s’interrompt lorsque ses avions survolent la Chine: "Le système est automatiquement désactivé lorsque l’avion entre dans cet espace, puis réactivé lorsqu’il en sort."
Même les compagnies low cost songent à proposer ce service payant à leurs passagers. Dans un article publié le 16 mai par le journal Irish Independent, on apprenait ainsi que Ryanair songerait à déployer le wifi à bord de ses avions via un système d’intranet limitant les sites accessibles. Information en partie infirmée par les intéressés: "Nous travaillons activement sur un service wifi, mais actuellement, les coûts d’investissement et d’exploitation (frais d’itinérance) sont prohibitifs" s’était contenté de répondre un porte-parole de la compagnie.