Le chemin de fer Dakar-Bamako constitue un maillon important dans le transport des marchandises entre le Sénégal et le Mali. Le ministre sénégalais des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Elimane Kane, a donné un aperçu du volume du frêt.
Il a confié à la presse sénégalaise que la réhabilitation de cette voie ferrée Dakar-Bamako, actuellement à l’étude, «comporte des avantages avec un volume de fret estimé à plus de trois millions de tonnes par an entre les deux pays».
Aussi, a-t-il fait cas des réformes qui doivent aboutir à «la création de deux sociétés de patrimoine (une malienne et une sénégalaise), une société d’exploitation commune et un seul organe de régulation».
En se basant sur le rapport de présentation du budget de son département, il a révélé que «dans le cadre de la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako, l’option de l’Etat est de conserver l’écartement métrique et de se faire accompagner par la Banque mondiale sur la réforme institutionnelle».
Abdoulaye DIARRA
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