Plus de 3 ans après les états généraux de la mer qui ont abouti à sa validation, le nouveau code maritime de la Côte d’Ivoire n’a pas encore été formulé en loi. Le ministre des transports assure toutefois qu’il n’y a pas de blocage.
Selon Gaoussou Touré, le projet est désormais sur la table du Secrétariat du gouvernement qui est chargé de lé dépouiller avant qu’il soit visé en Conseil des ministres et proposé à l’assemblée nationale.
« Il s’agit d’un texte de 300 articles qu’il faut analyser, tourner et retourner », a expliqué Gaoussou Touré, jeudi lors du « Press-club » de l’Union nationale des journalistes (UNJCI).
Le nouveau code maritime va remplacer un texte de loi vieux de plus de 30 ans en vue d’adapter le secteur d’activité aux nouvelles exigences mondiales et favoriser l’émergence de compagnies maritimes ivoiriennes.
Il se présente aussi comme un outil d’appréciation des exigences conjoncturelles marquées par une crise entre la Cöte d’Ivoire et le Ghana au sujet des limites de la frontière maritime exigeant une plus grande minutie dans les lignes. Tout au moins, le nouveau code en éclairant la situation, ne devra pas « gêner le règlement du contentieux » avec le voisin ghanéen.
« Il faut tenir compte de cette nouvelle donne pour parfaire le nouveau code maritime. Car il y a certaines failles dans les textes qu’utilise le Ghana à son profit », a fait comprendre le ministre de transports.