Des syndicats de Cocody s'en tamponnent le coquillard de l'arrêté du maire de cette commune en date du 30 avril 2015 qui interdit jusqu'à nouvel ordre les activités sur les gares urbaines.
Le dimanche 10 mai 2015, en milieu d'après midi, nous avons fait le tour de plusieurs « gares » routières de cette « prestigieuse » commune et nous avons constaté que les syndicats y exerçaient tranquillement. A Angré « Petro Ivoire », nous avons aperçu un auxiliaire du secteur procéder au chargement d'un taxi communal. Avant de démarrer le chauffeur s'est acquitté de sa « taxe ». Le tout, sous l’œil vigilant d'autres « syndicalistes » installés sur un banc, à proximité. Même scénario aux II Plateaux (oilibya). « Il n' y a pas de chauffeur sans syndicaliste. Nous sommes complémentaires. Nous chargeons les taxis, nous encaissons le tarif de transport et en retour les chauffeurs nous renumèrent à hauteur de 50 ou 100 francs Cfa. A la fin de la journée, nous faisons le point, nous reversons la quote- part du bureau et nous nous partageons le reste. C'est ainsi que nous gagnons honnêtement notre vie. Nous sommes des jeunes diplômés pour certains et nous sommes sans emplois. On ne peut pas nous interdire cette activité », s'est plaint Diakité, un jeune homme, la vingtaine révolue.
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