Selon une note conjointe du ministère des Transports, de l’Economie et des Finances et de celui de la Défense, en date du vendredi 12 juillet 2013, il est annoncé le lancement, ce lundi 15 juillet, d’une opération de contrôle de pièces des chauffeurs de taxis compteurs et de taxis banalisés communément appelé wôrô-wôrô. Le communiqué stipule que les pièces exigées lors de ce contrôle seront les documents administratifs afférents aux véhicules, des pièces autorisant l’exercice de l’activité de transport public, de la patente, du certificat de visite technique et de l’assurance de transport public voyageur. La note précise qu’un protocole d’accord signé le 2 novembre 2012 est la raison de cette action. Et que les autorités mettent en garde tous les contrevenants. Elles procéderont aux mises en fourrière pour tous les contrevenants moyennant le paiement des frais de fourrière. La mise à jour des documents administratifs cités plus haut pour la remise en circulation des véhicules qui ne seraient pas à jour sera exigée. Pour comprendre les dessous de ce communiqué, il faut se référer à la grève des chauffeurs de taxis-compteurs de l’année dernière. Ces chauffeurs étaient entrés en grève d’une semaine en août 2012, provoquant une perturbation du transport urbain dans le District d’Abidjan, pour contester la suppression pure et simple des wôro-wôrô. C’est à la suite de ce mouvement de grève que les chauffeurs de taxis-compteurs avaient obtenu l’accord du 2 novembre 2012 avec le ministre Gaoussou Touré. Accord qui stipule qu’à partir de cette date, les wôro-wôrô ont 3 mois pour se transformer en taxi-compteur ou limiter leurs activités aux communes. Depuis le 2 février 2013, le délai de 3 mois est arrivé à son terme. Et les chauffeurs de taxi-compteur, membres de la commission mixte qui avait été mise en place lors de la crise de 2012, avaient menacé de se retirer de la commission si l’accord n’était pas appliqué.
FO