Un fusillier-commando braqué et dépouillé dans un taxi
Soir Info
Posté le: 22 février 2013
Les informations dont nous disposons, en effet, indiquent que le dimanche 17 février 2013, profitant du repos dominical, le militaire part rendre visite à ses parents au quartier « Wassakara », à Yopougon. Plus tard, aux environs de 20h, l'homme décide de rejoindre son domicile au quartier « Santé-village ». C'est toujours à Yopougon. Attendant en bordure de route un moyen de transport, un taxi communal vient garer à son niveau. Un taxi qui avait déjà à son bord, outre le chauffeur, deux passagers. E.T.J donne sa destination.
Le taximan note que c'est justement là-bas qu'il se rend. Tout comme les deux autres passagers et un autre, qui s'installe aussitôt dans le véhicule à la suite de l'homme en tenue. Quelles coïncidences ! Mais cela n'éveille guère les soupçons du militaire. Pour lui, au contraire, c'est une aubaine. Parce qu'il n'aura plus besoin de souffrir des nombreux arrêts en route que va lui imposer le chauffeur de taxi à la recherche d'autres clients.
Malheureusement, le pauvre vient de tomber dans un traquenard. Sans le savoir, il s'est jeté dans la « gueule » d'une bande bien organisée. A peine quelques mètres donc, que les deux passagers, entre lesquels il est installé sur la banquette arrière, le coincent. Puis, l'un sort un pistolet. Et avec la bénédiction du chauffeur, l'infortuné est dépouillé de ses deux téléphones-portables et de son portefeuilles contenant son attestation d'identité, sa carte professionnelle, la somme de 14 250 F Cfa. Et comme un paquet sans valeur, ses agresseurs le balancent hors du taxi, qui poursuit son chemin. Le militaire qui se relève en bon soldat, est allé saisir le commissariat de police du 16ème arrondissement de son infortune.
Par Madeleine TANOU