Une station-service attaquée : un blessé et plusieurs millions de F Cfa emportés
Soir Info
Posté le: 13 février 2013
Dans la nuit du jeudi 7 février 2013, des malfaiteurs ont attaqué la station-service « Oilibya » située non loin de la Casse à Williamsville, dans la commune d'Adjamé. A l'occasion, ces quidams ont affiché une détermination farouche à atteindre leur objectif.
Nos sources informent qu'il est environ 22h, lorsque les gangsters, au nombre de cinq, se signalent dans la station-service. Munis d'armes à feu, ils maîtrisent les pompistes, les dépouillent de la recette en leur possession, avant de les entraîner dans le pavillon où se font les vidanges des voitures.
En ces lieux, ils les ligotent solidement avant de s'en prendre violemment à K. Karim, un pauvre mécanicien dormant là. Les criminels prenaient le malheureux pour le gardien des lieux pouvant mettre en péril le succès espéré de leur assaut. Ils le passent à tabac et le blessent à l'aide de la crosse de l'une de leurs armes à feu. Si ces criminels sont rassurés d'avoir le contrôle de la situation, à contrario, leur butin relativement famélique est loin de les satisfaire.
De toute évidence donc, ils veulent plus et ils sont déterminés à y parvenir. Ils foncent au bureau du gérant de la station-service et défoncent la porte d'entrée. A la recherche d'argent, ils mettent tout sens dessus dessous. Ils découvrent le coffre-fort qu'ils tentent d'ouvrir. Malgré les violents coups de marteau et de burin qu'ils font « pleuvoir », ils ne parviennent pas à leurs fins. Le coffre étant d'une solidité avérée.
Mais les fripons n'entendent pour autant pas abdiquer. Ils passent par les toilettes et, à partir de là, font une ouverture dans le mur où est fixé le coffre-fort. Et enfin, dans le dos de celui-ci, ils réussissent à faire un trou. Puis ils s'emparent des cinq millions de F Cfa qui y sont gardés avant de prendre la poudre d'escampette. Plus tard, après s'être libérées de leurs liens, les victimes, pour leur part, vont saisir la police qui se rend sur les lieux pour le constat d'usage. Une enquête est en cours.
Par Madeleine TANOU