En marge du «Club Mobilité» auquel il a participé, le PDG de CITRANS a livré à Acturoutes l’avancement des travaux en prélude au lancement des activités de la compagnie de transport lagunaire. M. Zoumana Bakayoko révèle qu’un plan est prévu pour une correspondance entre le service des bateaux-bus et les transporteurs routiers.
Le démarrage des activités de CITRANS était attendu pour ce mois d’avril. Mais le rendez-vous n’a pas été tenu
Ça sera en juillet. Pour nous, il est important de boucler toutes les dimensions de cette nouvelle activité. Notamment la finition des gares, la mise en place du système d’information passagers. Démarrer l’exploitation d’un trafic sans avoir la dimension information-passager, ça fait incomplet.
Ce décalage impacte-t-il vos objectifs commerciaux?
Pas du tout. Le décalage a été induit par le fait que les sites choisi pour construire les gares ont été libérés très tard. Il n’y a que deux semaines (Ndlr: l’entretien a été réalisé le 14 avril) que nous avons eu les permis de construire, à cause de la résistance de certains riverains notamment à Abobo-Doumé. Même au Plateau, nous n’avons eu le protocole d’accord de libération que la semaine dernière. C’est pareil à Abatta (Bingerville). Nous avons déjà deux bateaux, nous allons accueillir 7 autres en fin du mois de mai. En juin, le système d’information et celui de la billettique seront en place. Les gares préfabriquées en Turquie seront là et vont être montées en l’espace d’un mois. D’ici à juillet, nous seront prêts. Pour les Jeux de la Francophonie, nous auront 8 bateaux neufs flottants sur la lagune.
Vous avez annoncé des discussions avec les transporteurs routiers, à quelle fin ?
On a anticipé. On agit sur un système de plateforme qui permet d’interconnecter tous les systèmes de transport. On ne peut commencer que quand ce système est en place. Tout type transport (taxis, minicars) avec qui nous seront en convention peut entrer dans notre plateforme et indiquer à son usager à quelle heure arrive le bateau de CITRANS. Ça crée la multimodalité. C’est pourquoi nous préférons être légèrement patients et sortir avec quelque chose de complet.
Propos recueillis par
Célestin KOUADIO
c.kouadio@acturoutes.info
